Les appareils stéréoscopiques sont équipés de 2 objectifs dont l’écartement correspond à l’espace moyen existant entre les yeux d’un être humain. Le principe consiste donc à prendre 2 prises de vues simultanées et légèrement décalées.
Une fois développés, les 2 négatifs sont transposés de droite à gauche puis contretypés afin d'obtenir une double vue positive. Ces tirages (en verre, papier ou métal) sont alors consultables à l’aide de visionneuses spécifiques. Lors du visionnage, notre cerveau est désappointé par l’analyse de 2 points de vues quasi identiques mais légèrement différents. En réaction, il en fait alors une synthèse et crée un relief . C’est à ce moment que la magie opère, on entre alors dans l’image, les détails les plus minutieux apparaissent comme jamais. (Souvenez-vous du "Viewmaster", pour ceux qui étaient gamins dans les années 60...). Ce principe a été utilisé dès les débuts de la photographie. Le succès auprès du grand public (lié à cet effet spectaculaire "3D") incita les fabricants à exploiter le filon sur une partie de leur production "Standard". Il donnera d’ailleurs naissance aux appareils appelés « Jumelles ». Malheureusement, le mode de consultation des vues (individuel et peu convivial) fut un frein au développement de ce procédé. Aujourd’hui la réalité virtuelle et augmentée nous propose un nouvelle approche de la "Stéréoscopie" et la remet sur le devant de la scène (Applications dédiées pour smartphone)… |
Jules Richard
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Bellieni & fils
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Caillon
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Cornu
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Coronet
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Blair (Eastman Kodak)
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Lacour Berthiot
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Krügener
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Krügener
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Pilleux
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Gallus - Duchatellier
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Jules Richard
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Jules Richard
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Bazin & Leroy
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Hannel
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Universal
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Blair (Eastman Kodak)
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Gaumont
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